La mesure de pression différentielle s'utilise pour de nombreuses applications dans diverses branches de l'industrie. Outre les solutions mécaniques avec prises de pression ou séparateurs, on dispose désormais de systèmes électroniques de mesure de pression différentielle. Mais quelle est la solution optimale ? Le présent article explique le mode de fonctionnement et les différences des divers systèmes. Il met l'accent sur la précision de mesure, fournit des aides à la décision et donne des exemples pratiques.
Les solvants d'extraction des principes actifs sont récupérés dans une cuve de distillation d'environ 2,5 m de haut par évaporation à 50-60 °C sous vide (50 mbar absolus).
Pour mesurer le niveau dans la cuve, on utilisait auparavant des systèmes de mesure de pression différentielle classiques, avec séparateurs et capillaires. Cependant, le vide poussé et les températures élevées entraînaient des dégazages de l'huile des séparateurs et donc une dérive des mesures. Les instruments n'avaient qu'une durée de vie réduite et devenaient rapidement inutilisables.
Avec la mesure de pression différentielle électronique, en revanche, plus besoin de poser des capillaires. La cellule de mesure céramique sèche fonctionne même sous vide et à haute température. Elle reste fiable à long terme, sans la moindre dérive.
Ces mesures sont généralement obtenues à l'aide de capteurs de pression différentielle ayant une plage de mesure réduite, avec de longues canalisations de contrôle. Cela implique un coût d'installation élevé, des dérives des résultats à cause des effets thermiques, et un risque de colmatage par encrassement et condensation. Un autre inconvénient de ces systèmes réside dans la difficulté d'accès aux installations pour les travaux de maintenance obligatoires à intervalles réguliers.
Avec la mesure de pression différentielle électronique, en revanche, les capteurs sont montés directement aux points de mesure. Plus besoin de poser de longues conduites ni d'assurer un chauffage supplémentaire. La cellule de mesure céramique sèche fonctionne quelle que soit la température ambiante. Elle reste fiable à long terme, sans aucune dérive. De plus, elle ne nécessite aucun nettoyage ni aucune maintenance du capteur.
Dans les réseaux de chauffage urbain, plusieurs réservoirs de compensation d'environ 21 m de haut assurent le maintien de la pression dans le circuit. Ils compensent les éventuelles fuites et les variations de volume liées aux températures dans le réseau.
Jusqu'à présent, la mesure de niveau s'effectuait à l'aide de capteurs de pression différentielle équipés de brides et de longs capillaires qui, placés à l'extérieur, étaient également chauffés. Un autre capteur mesurait la pression totale.
La mesure de pression différentielle électronique, en revanche, est bien moins onéreuse et plus simple à manipuler. Toutes les mesures peuvent être transmises au système de commande, et il n'y a plus besoin de capteur supplémentaire pour la pression totale.